Choisir la bonne combinaison, c’est avant tout trouver le bon équilibre entre isolation, liberté de mouvement et durabilité.
L’épaisseur du néoprène, la coupe et certains détails techniques font une réelle différence sous l’eau.
L’épaisseur du néoprène
Le néoprène joue un rôle essentiel dans l’isolation thermique : plus il est épais, plus il retient la chaleur — mais moins il est souple.
Les combinaisons sont généralement proposées dans les épaisseurs suivantes :
2 à 3 mm → pour les eaux chaudes, les plongées tropicales ou les piscines.
5 mm → pour les eaux tempérées, typiques de la Méditerranée ou de l’Atlantique en été.
7 mm et plus, voire combinaisons étanches, pour les eaux froides, les plongées en carrière ou les longues immersions.
Certaines combinaisons intègrent des zones de néoprène différenciées : plus épaisses sur le torse pour conserver la chaleur, plus fines sur les bras et jambes pour plus de souplesse.
Les modèles haut de gamme utilisent des néoprènes ultra-stretch qui compensent cette perte de flexibilité tout en assurant une excellente isolation.
La coupe et l’ajustement
Une bonne combinaison doit être près du corps sans comprimer.
Une coupe trop large laisse entrer l’eau, une coupe trop serrée gêne la respiration et limite la mobilité.
Les grandes marques (Scubapro, Mares, Aqualung, Beuchat, Cressi…) proposent désormais des coupes anatomiques homme et femme, plus précises, avec un travail spécifique sur les épaules, les hanches et les jambes pour un confort durable.
Les fermetures dorsales (back zip) restent les plus courantes, tandis que les modèles à fermeture frontale (front zip) offrent davantage d’autonomie pour l’enfilage et un meilleur confort en surface.
Enfin, les combinaisons avec cagoule intégrée permettent de limiter la déperdition de chaleur au niveau de la tête — une zone par laquelle on perd jusqu’à 30 % de la chaleur corporelle.